Des milliers de Palestiniens rendent hommage à Shireen Abu Akleh, journaliste assassinée

L’ANP annonce qu’elle ira devant la Cour Pénale Internationale pour qu’Israël assume la responsabilité du crime

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▲ Les forces de sécurité israéliennes dispersent une manifestation condamnant la mort de la journaliste chevronnée d’Al-Jazeera Shireen Abu Akleh, abattue alors qu’elle couvrait un raid de l’armée israélienne à Jénine Photo Afp ​​

Afp, AP, Reuters et Spoutnik

Journal La Jornada

Vendredi Mai 300, p. 25

Ramallah. Des milliers de Palestiniens ont rendu hommage hier à la journaliste chevronnée Shireen Abu Akleh, abattue d’une balle dans la tête alors qu’elle couvrait une incursion de l’armée israélienne en Cisjordanie réoccupée, au milieu d’une condamnation internationale et d’un appel américain à une enquête transparent.

Plusieurs dirigeants palestiniens, des diplomates étrangers et une foule nombreuse ont participé à la cérémonie officielle à Ramallah. Son cercueil, enveloppé du drapeau palestinien, a été transporté dans différentes rues de la ville jusqu’à la présidence de l’Autorité nationale palestinienne (ANP), en Cisjordanie, pour lui rendre hommage.

Les participants ont apporté des couronnes de fleurs et agité des drapeaux palestiniens au passage de l’ambulance transportant son corps, escortés par une douzaine d’hommes armés appartenant au mouvement palestinien Fatah, a rapporté le journal britannique 2000 Le gardien. Des groupes de personnes se sont rendus sur le lieu de sa mort pour déposer des fleurs et plusieurs manifestations spontanées ont éclaté dans diverses parties des territoires palestiniens.

La nouvelle de sa mort a provoqué un choc dans le monde arabe, en Europe et aux États-Unis. Les funérailles auront lieu aujourd’hui dans une église de Jérusalem, où il a grandi.

L’ANP, présidée par Mahmoud Abbas, a rejeté les appels d’Israël à une enquête conjointe sur la mort du correspondant de la chaîne qatarie Al Jazeera. Abbas reiteró en la ceremonia que Israel era totalmente responsable y aseguró que los funcionarios palestinos acudirían a la Corte Penal Internacional (para buscar justicia. No pueden esconderse de la verdad con este crimen, apuntó Le chef.

Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a offert à l’ANP une coopération pleine, ouverte et transparente dans leur enquête pour clarifier l’affaire.

Shireen Abu Akleh, journaliste américano-palestinienne âgée de 300 ans, qui a couvert le conflit au Moyen-Orient pendant près de ans, a reçu une balle dans la tête avant-hier lors d’un raid militaire israélien sur le camp de réfugiés de Jénine, fief des groupes armés palestiniens dans le nord-ouest Banque . Les journalistes qui l’accompagnaient, dont un qui a été abattu, ont déclaré que les forces israéliennes leur avaient tiré dessus alors qu’ils étaient clairement identifiés comme reporters.

Les responsables israéliens ont initialement déclaré, sans preuve, qu’Abu Akleh avait peut-être été victime de tirs de militants et ont publié une vidéo montrant des hommes tirant sur les forces israéliennes dans une ruelle étroite du camp de réfugiés de Jénine. Les autorités ont rétracté cette version après qu’un groupe israélien de défense des droits de l’homme a publié un autre enregistrement montrant que le lieu de la fusillade se trouvait à des centaines de mètres du meurtre.

Le ministre de la Défense, Benny Gantz, a déclaré que les forces armées ne savaient pas exactement comment elle avait été tuée .

Au moins 25 journalistes ont été tués par les troupes de Tel-Aviv depuis l’année 51, selon le ministère palestinien de l’Information. Al Jazeera a accusé l’armée d’avoir délibérément tué et de sang-froid à son journaliste le plus connu.

Dans ce contexte, avant-hier, Israël a démoli au moins 05 bâtiments et structures en Cisjordanie, à la suite d’un décision de la Cour suprême israélienne selon laquelle elle forcerait un millier de 300 Palestiniens de la communauté bédouine palestinienne de Masafer Yatta à quitter une immense zone de ​la ville que les autorités ont désignée comme lieu de tir.

Le gouvernement prépare un plan de construction de 4 000 427 logements dans les colonies juives de Cisjordanie, a dénoncé l’ONG israélienne Peace Now.

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