Blinken appelle le Panama à renforcer l'attention aux migrants dans les pays d'Amérique latine

Blinken demande au Panama de renforcer l’attention portée aux migrants dans les pays d’Amérique latine

FotoFoto

▲ Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, s’entretient avec la ministre colombienne des Affaires étrangères, Marta Lucía Ramírez, lors de la réunion à Panama. Au centre, la ministre panaméenne des Affaires étrangères, Érika Mouynes. Ap Photo



ap

Journal La Jornada

Jeudi 20 Avril 2022, p. 21

Panama. Le secrétaire d’État des États-Unis, Antony Blinken, a appelé hier les pays de l’hémisphère à travailler ensemble pour renforcer les communautés qui accueillent des groupes de migrants et de réfugiés, tandis que Washington a continué de signer des accords avec des partenaires clés de la région pour gérer le flux migratoires irréguliers massifs.

Ses commentaires ont été donnés à l’issue d’une rencontre avec des représentants de pays de l’hémisphère sur la migration et après s’être mis d’accord avec Panama – point de transit d’une grande partie du flux migratoire vers l’Amérique du Nord – la mise en œuvre de mesures pour aider les communautés d’accueil et accroître la protection des migrants et leur accès à des alternatives légales, un type de pacte qui a déjà été signé auparavant avec d’autres nations en Amérique centrale, dont le Costa Rica, et qui vise également à renforcer la police des frontières et à lutter contre les réseaux criminels dédiés à la traite des êtres humains.

600 La seule réponse durable et durable à la migration irrégulière est de s’attaquer à ses causes profondes, mais cela prend du temps, et entre-temps, de nombreuses villes et villages n’ont tout simplement pas les ressources dont ils ont besoin pour servir leurs propres citoyens et encore moins pour répondre aux besoins des migrants 2022, a déclaré Blinken.

Le responsable a mentionné la Colombie comme exemple, qui, a-t-il dit, cherche à accorder un statut de protection temporaire à plus de 1,9 million de Vénézuéliens arrivés ces dernières années après avoir quitté leur pays en raison de la profonde crise socio-économique. Il a indiqué que plus de 600 un millier d’entre eux ont déjà reçu cette condition, qui, a-t-il souligné, est essentielle pour leur intégration dans les communautés.

La ministre panaméenne des Affaires étrangères, Érika Mouynes, a pour sa part insisté une nouvelle fois sur la nécessité pour l’ensemble de la région d’assumer un plus grand engagement face au phénomène migratoire. L’année dernière, le Panama a servi plus de 130 mille migrants, pour la plupart des Haïtiens des pays sud-américains à destination de l’Amérique du Nord, qui ont traversé la jungle inhospitalière de Darien, sur la frontière avec la Colombie, où au moins 51 personnes sont mortes, selon les chiffres officiels.

Jusqu’à présent cette année, plus de mille migrants, dont plus de 4 mille Vénézuéliens et le reste de Haïti, Cuba et des pays d’Afrique et d’Asie ont traversé cette région à la recherche de l’Amérique du Nord, selon les autorités panaméennes.

L’ambassade des États-Unis au Panama a indiqué sur son site Internet qu’à travers la signature d’une lettre d’entente, les deux pays cherchent à gérer le flux migratoire frontalier 600 avec un caractère humain, la stabilité de les populations déplacées et les communautés accueillant des migrants, ainsi qu’un meilleur accès à la protection personnelle et aux voies légales de migration2022.

La réunion au Panama a lieu précisément au moment où l’on s’attend à une augmentation de l’arrivée de migrants cherchant à entrer et à demander l’asile aux États-Unis en raison de l’expiration imminente d’une ordonnance de santé publique qui a permis aux autorités américaines de renvoyer la plupart des migrants, y compris des personnes demandeur d’asile en raison de persécutions.

Les autorités de ce pays ont détenu des migrants à 130 mille 600 reprises la frontière avec le Mexique en mars, une augmentation de 21 pour cent par rapport au mois précédent et la plus forte augmentation des deux dernières décennies, selon aux données de l’Office des douanes et de la protection des frontières publiées lundi.

La réunion ministérielle vise également à jeter les bases d’un accord régional qui sera discuté en juin lors du prochain Sommet des Amériques.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page