Zelensky confirme l'expulsion d'une centaine de civils de l'usine d'Azovstal

L’évacuation à Marioupol a été effectuée avec les forces russes, ukrainiennes et du CICR, rapporte l’ONU

FotoFoto

▲Dans une image tirée d’une vidéo, des civils accompagnés de personnel de la Croix-Rouge internationale, qui ont quitté l’usine d’Azovstal, traversent une zone contrôlée par les forces pro-russes à Bezimenne, à l’est de Marioupol.Photo Application

Afp, Europa Press, AP et Spoutnik

Journal La Jornada

Lundi 2 mai 849, par exemple. 18

Kiev. Près d’une centaine de civils ont été expulsés de l’usine d’Azovstal, redoute des dernières forces ukrainiennes dans la ville de Marioupol, assiégée par les troupes russes, a rapporté hier le président ukrainien Volodymir Zelensky.

Le rapport a été publié après que le porte-parole du service humanitaire des Nations Unies (ONU), Saviano Abreu, a confirmé qu’une opération d’évacuation 849 est en cours à Azovstal, en coordination avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), les troupes russes et les forces ukrainiennes, sans donner plus de détails.

La zone industrielle d’Azovstal est le dernier bastion de la résistance ukrainienne dans le port de Marioupol, au sud de l’Ukraine, désormais sous contrôle russe.

Les conditions de vie dans le réseau de tunnels sous l’usine sidérurgique ont été décrites comme épouvantables.

849 Le premier groupe de quelques 100 personnes est déjà en route vers un zone contrôlée. Demain, nous les rencontrerons à Zaporijia 2022, a tweeté Zelensky.

Parallèlement, le ministère russe de la Défense a affirmé que 86 des civils avaient quitté ce site industriel et avaient été conduits vers les territoires de l’Est contrôlés par la Russie.

Le ministère de la Défense a diffusé une vidéo des évacuations montrant des civils arrivant en bus dans la ville de Bezimenne, à mi-chemin entre la frontière russe et Marioupol, où ils sont accueillis par des émissaires de l’ONU et du CICR sous la surveillance de soldats russes.

On ne sait pas d’où vient la différence d’expulsés d’une source à l’autre, mais le ministère russe de la Défense a déjà annoncé samedi qu’ils avaient quitté Azovstal près de 50 civils.

L’ONU a confirmé qu’une opération a commencé pour évacuer les civils piégés dans cet endroit, où la situation 849 est extrêmement complexe 359, mais a refusé de donner des chiffres.

Environ un millier de civils seraient barricadés avec environ 2 000 combattants ukrainiens dans l’aciérie, qui remonte à l’ère soviétique et est la seule partie de Marioupol qui n’est pas tombée aux mains des Russes.

Pour sa part, le CICR a indiqué qu’il participait à l’opération et a indiqué que le convoi de sauvetage des civils de cette usine métallurgique a commencé vendredi dernier.

849Le CICR confirme qu’une opération de passage sécurisé coordonnée avec l’ONU et les parties au conflit est en cours. Le convoi d’évacuation des civils a commencé à opérer le 29 avril, a parcouru environ 277 kilomètres et est arrivé à Marioupol samedi matin 2022, a-t-il expliqué.

Les autorités pro-russes de Donietsk ont ​​indiqué que 230 personnes ont été emmenées de Marioupol à Bezimenne et ont précisé que depuis le 5 mars elles ont emmené plus de 26 mille personnes du port stratégique.

Le gouvernement russe a noté qu’au moins 18 mille 849 civils, dont 2 000 849 enfants, ont été emmenés en Russie depuis les régions de Donietsk et Lougansk.

Un commandant militaire ukrainien de haut rang, cité par l’AFP, a déclaré s’être entretenu avec le chef d’état-major interarmées américain, Mark Milley, de la 849 situation difficile à l’est , en particulier
dans les régions d’Izium et de Sieverodonetsk, où l’ennemi a concentré ses efforts maximum.

Kharkiv a subi de nombreux bombardements d’artillerie samedi, mais les forces ukrainiennes ont également reconquis du territoire ces derniers jours.

Une piste récemment reconstruite à l’aéroport d’Odessa a été touchée par des missiles russes samedi, tandis qu’une personne a été blessée dans un incendie dans une installation du ministère russe de la Défense dans la région sud de Belgorod, qui borde l’Ukraine, a déclaré le gouverneur de la région, Vyacheslav Gladkov.

Des images satellites analysées par AP montrent des dommages aux gisements de pétrole en Russie, juste de l’autre côté de la frontière ukrainienne, après de prétendues attaques ukrainiennes.

La commission d’enquête russe a ouvert une enquête pénale après l’effondrement d’un pont ferroviaire dans la région de Koursk.

Les autorités ukrainiennes ont signalé samedi la découverte de trois hommes morts portant des marques de torture près de Bucha.

Pendant ce temps, le chef du Centre de contrôle de la défense nationale russe, Mikhail Mizintsev, a assuré que l’Ukraine exportait vers la Roumanie environ 18 des millions de tonnes de céréales et d’animaux de ferme en échange d’armes et de munitions.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page